Fin 2016, la municipalité de Vals-les-Bains a lancé un appel d’offres concernant une étude de diagnostic dans le cadre d’un programme soutenu par le Fonds d’Intervention pour les Services du Commerce et de l’Artisanat (FISAC). Ce programme vise à favoriser le maintien et le développement de l’artisanat et du commerce sur le périmètre de l’opération, à accompagner les artisans et les commerçants à réhabiliter leurs locaux, à moderniser leurs outils de production et à conduire des actions collectives (animation, formation, promotion, communication…). L’étude concerne l’ensemble du territoire communal ainsi que la « zone de chalandise » des commerces de la commune.
Le mercredi 11 octobre, le cabinet A.I.D. a présenté son étude. Jean-Claude Flory, maire, conseiller régional, qui a souhaité une concertation avec les acteurs économiques locaux, avait invité les commerçants et les artisans disposant d’une surface de vente sur la voie publique auxquels s’adressent ces dispositifs.
En préambule, Jean-Claude Flory précisa que les aides financières accordées par le gouvernement dans le cadre du FISAC ont beaucoup baissé ces dernières années et qu’aujourd’hui il fallait répondre à des critères très précis pour être éligible, notamment, se focaliser sur des lieux présentant des faiblesses d’attrait commercial pour pouvoir solliciter les financements. Néanmoins, la commune de Vals-les-Bains tentera de poser un dossier de candidature. La réponse est attendue à la fin de l’année 2018. Par ailleurs, Jean-Claude Flory indiqua que le conseil régional Auvergne Rhône-Alpes avait voté un nouveau dispositif pour accompagner les commerçants et les artisans dans leur projet de modernisation et de rénovation de leurs locaux : « 20 à 30 % du montant des travaux peuvent être subventionnés. Les dossiers sont instruits par les chambres consulaires. Le dispositif est effectif dès aujourd’hui. De plus, le FISAC pourrait sur certains points compléter l’accompagnement financier du conseil régional ».
Le cabinet fit l’inventaire des atouts du commerce et de l’artisanat valsois : pas de concurrence immédiate de grandes surfaces, des professionnels impliqués, une offre de stationnement importante, des espaces publics entretenus, un marché dominical très dynamique en synergie avec l’offre commerciale sédentaire… Et, il présenta les faiblesses : vacance commerciale, en particulier rue Jean Jaurès, pénalisant la dynamique d’ensemble, des locaux commerciaux parfois peu adaptés, une morphologie urbaine contrainte…
La prochaine étape de l’opération permettra de définir les actions prioritaires pour renforcer l’activité des artisans et des commerces.